Solidarité financière du donneur d'ordre en cas de recours à un employeur de personnes non autorisées à travailler sur le territoire

Publié le 21/08/2024 à 00:00, modifié le 23/08/2024 à 08:35 dans Embauche BTP.

Temps de lecture : 3 min

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En tant que donneur d’ordre, vous avez une obligation de vigilance à l’égard des entreprises avec lesquelles vous avez conclu un contrat en vue de l’exécution d’un travail. En cas de défaillance, vous pouvez être tenu solidairement responsable avec votre cocontractant s’il a recours à des travailleurs étrangers non autorisés à travailler.

Solidarité financière du donneur d'ordre : obligation de vigilance

Pour tout contrat d’un montant minimum de 5000 euros hors taxes, en tant que donneur d’ordre, vous devez vérifier lors de la conclusion du contrat, puis tous les 6 mois jusqu’à la fin de l’exécution de celui-ci que votre cocontractant s’acquitte notamment de ses obligations en matière d’emploi de travailleurs étrangers.

A défaut, vous pouvez être tenu solidairement responsable avec votre cocontractant au paiement :

  • du salaire et des accessoires dus au salarié non autorisé à travailler ;

  • des indemnités versées au titre de la rupture de la relation de travail ;

  • les frais d'envoi des rémunérations impayées vers le pays dans lequel l'étranger est parti volontairement ou a été reconduit ;

  • de l'amende administrative.

La solidarité financière s'applique lorsqu'une juridiction correctionnelle prononce une décision définitive condamnant le donneur d’ordre ayant eu recours sciemment aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler.

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