Congés payés BTP : les premières conséquences de la future loi DDADUE

Publié le 16/04/2024 à 16:14 dans Congé, absence et maladie BTP.

Temps de lecture : 4 min

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Le sujet du moment dans les services RH : quand vont entrer en vigueur les futurs changements du Code du travail sur les congés payés ? Ce sujet anime aussi les caisses de congés du BTP, en première ligne des conséquences de ces évolutions. Les caisses commencent à réagir et à informer les entreprises adhérentes, en anticipant la future promulgation de la loi.

Loi DDADUE et congés payés dans le BTP : la réaction des caisses de congés

On avait attendu une réaction officielle des caisses de congés payés suite à la petite révolution juridique des décisions rendues par la Cour de cassation le 13 septembre 2023. Seule la caisse des congés d’Ile-de-France avait diffusé une note d’information (voir notre précédent article : « Changements sur les congés payés : le premier retour des caisses de congés suite aux arrêts du 13 septembre 2023 »).

Depuis, silence radio général.

Avec le projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne (DDADUE), les caisses ont enfin décidé de prendre la parole.

Que retenir des communiqués diffusés par les caisses sur leur site Internet ?

Pour les caisses territoriales des entreprises du Bâtiment ainsi que pour la caisse nationale des coopératives, le même communiqué est proposé. Les caisses expliquent qu’elles vont garantir la mise en conformité de leurs traitements en application des futurs changements législatifs. Cependant, les modalités de cette mise en conformité ne peuvent donner lieu à plus de précisions à l’heure actuelle, dans l’attente de la promulgation du projet de loi.

Pour la caisse nationale des Travaux publics, un communiqué daté du 5 avril 2024 va plus loin. La CNETP indique que la loi va avoir des conséquences pour les finances de la caisse : « il convient, en effet, de financer tant ces droits nouveaux pour l’avenir que les demandes que la CNETP pourrait être amenée à prendre en charge pour le passé dans les limites que la loi fixera ».

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